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Je ne te promets

Je ne te promets ni la lune, ni les étoiles,
Je ne saurais les décrocher quand bien même je le voudrais ;
N’en déplaise à Cupidon, l’amour ne donne pas d’ailes,
Je ne pourrai jamais empêcher la douleur de t’atteindre,
Je ne pourrai pas te protéger de tous les maux du monde.

 

A mon cœur défendant, je ne porterai pas tes peines,
Et à mon corps défendant, je ne pourrai pas être ton armure,
Je ne te dirai pas toujours ce que tu veux entendre,
Je ne saurais te mentir quitte à te blesser quelque fois,
Je ne te dirai que la vérité quoiqu’elle fasse mal des fois.

 

En revanche, je te promets de toujours prendre soin de toi,
Sécher tes larmes quand la vie te lance des dagues,
Surmonter avec toi les obstacles quand elle t’éprouve,
Ecrire avec toi l’avenir et déjouer les pièges du destin.

 

Je te promets un amour éternel,
Tout ce qu’il y a de vrai, le reste n’est qu’aberrations et calomnies ;
Je te promets toutes ces choses simples et belles,
Que l’on conjugue pour dessiner le bonheur à l’encre de chine.

 

Tel un plateau de délices à ton chevet aux premières lueurs de l’aube ;
Ou nous deux, marchant nus pieds sur les plages au coucher du soleil ;
Toutes ces choses simples comme s’asseoir, parler et rire, autour d’un grand bol d’air frais le soir ;

Tout ce que je te promets c’est une vie toute simple,
Un bonheur pur et authentique, sans artifices ;
Un sourire sur tes jolies lèvres du soir au matin et du matin au soir ;
Je te promets un amour sincère chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour de mon existence.

 

Aïda N. Koné, La voix des larmes

Doute certain

Tout était noir, tout était sombre ;
Tout était flou, tout était ombre ;
Tout était rythme, tout était nombre ;
Tout était lourd, tout était sourd ;
Obscur était le jour…

 

Les yeux ouverts, j’ignore ce que j’ai vu,
L’ouïe en éveil, je crains ce que j’ai entendu,
Je traine morosité dans mon coeur meurtri,
Je crie, m’égosille et m’écrie.

 

L’odeur de la trahison et le souffle de la tromperie
M’ont enivrée, détruite et offusquée,
Et je cours tout droit vers la dérive.
Je voudrais tant ne pas y croire,
Mais ces images défilent en boucle dans ma tête.
Etait-ce vrai ? Était-ce faux ?
Etait-ce le souffle de l’innocence, ou celui de la jouissance ?
Etait-ce ce que j’ai cru voir ou une scène de mon imagination ?
Dites le moi qu’enfin je sois en paix !


Quoique, non ! Je ne veux pas savoir.
Ne me dites rien, laissez-moi le bénéfice du doute.
J’ai bien trop peur,
Peur d’entendre la vérité,
Peur qu’elle me déplaise.
Peur d’entende des mensonges,
J’ai bien trop peur, je ne veux rien savoir.


Dites-moi plutôt comment vous faire confiance,
Hélas, je ne saurai le faire de nouveau.
Je ne peux douter de la véracité de mes pensées,
Mais dites-moi le contraire, je vous croirai.


Car je n’ai pas assez de force pour supporter ma vérité.
Mentez moi, leurrez moi, je vous croirai à jamais et sans jamais croire en vous.

Aïda N. Koné, La voix des larmes

Si l'amour était humain,

Il serait toi dans sa forme la plus parfaite,

Toi qui aimes sans faille, sans condition et sans limite;

 

Si la fierté était yeux,

Son regard serait celui que tu portes sur eux,

Applaudissant leurs petits et grands accomplissements;

 

Si la patience était âme,

Elle serait assurément ton esprit vaillant,

Toi qui supportes sans complaintes leurs caprices;

Si le pardon était trésor,

Ton cœur en serait indéniablement le coffre-fort,

Toi qui pardonnes tous leurs torts;

 

Si le courage avait un visage,

Il porterait immanquablement le tien,

Toi qui les protèges envers et contre tout, envers et contre tous;

 

Si la douceur était chant,

Elle aurait certainement ta voix,

Toi qui les rassures quand gronde le tonnerre, quand il fait noir.

Et si tu lis entre les lignes,

Tu percevras toute ma gratitude;

Et si tu pouvais voir mon cœur,

Tu y verrais gravé en lettre d'or "Je t'aime maman"

Aïda N. Koné

Bonne fête des mères à toutes les mamans du monde !

Aïda N. Koné, 2018 ©
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